lundi 24 mars 2014

Willy Ronis, le photographe humaniste


Willy Ronis est l’un des représentants les plus célèbres de ce que l’on appelle la photographie humaniste. Il a réalisé de nombreux reportages sur la condition humaine : la montée du Front populaire, les manifestations ouvrières... Il aimait photographier les personnes dans leurs combats ou simplement capturer les instants du quotidien. Willy Ronis avait la faculté de s'intéresser aux autres et de vouloir faire passer des messages, des émotions, au travers de ces clichés. Actuellement, les superbes photos de Willy Ronis sont exposées dans le monde entier et figurent dans les collections des plus grands musées. En 2005-2006, l'Hôtel de ville de Paris a présenté une rétrospective de son œuvre parisienne qui a attiré plus de 500 000 visiteurs !


Willy Ronis (1910-2009), est un photographe français. Il est né à Paris, au pied de la Butte Montmartre.
Après un emploi de retoucheur en photographie, le père de Willy Ronis ouvre son propre studio. Willy veut devenir compositeur de musique mais dès son retour du service militaire en 1932, son père, malade, lui demande de l’aider au studio. C'est alors que le jeune Willy va se passionner pour les expositions de photos et qu'il va décider de se consacrer au reportage. Il entre à l’agence Rapho et collabore avec les magazines Regards, Time et Life.
En dehors des reportages photos, Willy Ronis aime se promener dans Paris et photographier des scènes de vie.
Dans les années 1970/80, parallèlement à ses activités de photographe, il va enseigner à l’École des Beaux-Arts d'Avignon, puis aux facultés d’Aix-en-Provence et de Marseille. Il recevra de nombreux prix pour ses œuvres.









3 commentaires:

  1. Tu as raison il mérite bien un article ! J'avais déjà vu de ses clichés sans jamais en savoir l'auteur.

    As tu été voir la rétrospective de 2005-2006 à l'hôtel de ville de Paris dont tu parles?

    Bonne journée :)

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  2. Malheureusement non je n'ai pas vu la rétrospective ! Je n'étais pas à Paris à ce moment là. Je le regrette d'ailleurs.

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  3. On a l'impression que n'importe qui aurait pu faire ces clichés tellement ils nous parlent et nous semblent accessibles. C'est je pense ce qui faisait sa force. Un bel hommage que tu lui fais dans cet article !
    Bises,

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