lundi 30 juin 2014

La rue Hallé, Paris 14e, ses maisons et ses jardins


C'est tout à fait par hasard que j'ai découvert la rue Hallé. Avec une amie nous étions à la recherche d'un petit resto sympa, et c'est à cette occasion que nous sommes tombés sur la rue Hallé !
Ce jour-là je n'avais pas mon appareil photo, je me suis donc promis d'y retourner car j'ai trouvé cette rue aussi belle qu'intéressante. Et bien voilà, c'est chose faite, je suis allé faire un tour dans cette jolie rue que j'ai prise en photo sous toutes les coutures, ou presque !
Non loin de la station Denfert-Rochereau, la rue Hallé ressemble à un petit village. Les maisons possèdent toutes un jardin, ce qui est rare à Paris. Des jardins tous différents mais qui sont tous plus charmants les uns que les autres.


La rue Hallé est une voie située dans le quartier du "Petit-Montrouge" dans le 14e arrondissement de Paris. Anciennes portions nommées avenue de la Santé, rue Neuve-Saint-Jacques, et avenue du Capitaine, la rue est unifiée en 1865 et prend le nom du médecin Jean Noël Hallé (1754-1822), en raison de la proximité de l'hôpital Sainte-Anne.
Lorsque vous arrivez dans cette rue, vous avez tout d'abord une maison en brique au charme très Britsh. Puis ensuite, se trouve une petite place en demi-cercle dans laquelle il y a un ensemble de maisons de ville avec jardins. Chaque maison à son identité, tout comme les jardins. On rêve de se poser dans un de ces jardins, au soleil, avec un bon livre !








dimanche 29 juin 2014

"Adeline en Périgord" de Christian Signol, le joli portrait de la grand-mère de l'auteur


Je ne sais pas de ce qu'il en est pour vous, mais en ce qui me concerne, je remarque que dès que les beaux jours arrivent, mes lectures se font différentes ! Mes lectures d'hiver et mes lectures d'été ne se ressemblent pas vraiment. L'hiver j'adore m'attaquer à de gros pavés, lire des livres parfois graves, alors que l'été je vais plutôt m'orienter vers des lectures aux sujets plus légers.
J'aime lire des bios ou des romans qui vont également me permettre de voyager. Avec "Adeline en Périgord" de Christian Signol, nous partons en Périgord ! Une région que je connais presque comme ma poche car j'y ai passé presque tous mes étés étant enfant. Je suis donc retourné dans cette superbe région grâce à ce livre, pour mon plus grand plaisir.


Dans ce livre, l'auteur, Christian Signol, nous fait le beau portrait de sa grand-mère périgourdine, Adeline. Il nous la présente avec beaucoup de tendresse : "Ma grand-mère Adeline était une petite femme aux gestes délicats et précis, si menue, si fragile qu'on avait peur, en l'embrassant, de la casser. Son visage étroit et fin s'illuminait de deux yeux gris qui avaient la transparence secrète des fontaines. Ses longs cheveux sagement noués sur sa tête étaient sacrés. Elle avait la peau si fine que sa chair paraissait à vif sur le monde". Ou encore : "Écoutez Adeline comme je l’ai écoutée. C’était une femme droite, digne, courageuse, l’une de ces femmes paysannes qui ont assuré la permanence des familles".
Ce roman est une petite merveille, bien écrit, et on s'attache très vite à cette femme pleine de bonté, mais aussi de force et de courage. Avec ce livre, Christian Signol a rendu un bel hommage à sa grand-mère.

L'histoire nous entraîne également dans la vie paysanne du début du 20e siècle. Adeline était une paysanne, simple et pleine de gentillesse. La vie à cette époque n'était pas des plus aisée car dans les fermes et les champs les machines agricoles n'étaient pas encore répandues. Avec cette lecture on suit donc l'évolution du monde paysan. Femme courageuse, Adeline passait son temps avec ses animaux, et se contentait de peu. On peut qualifier ce livre de "roman de terroir". Nous allons donc dans ce magnifique Périgord que Signol nous décrit avec passion. Si vous n'avez pas encore visité le Périgord, après cette lecture il y a de grandes chances que vous ayez envie de vous y rendre !
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Un parfait roman pour l'été, à lire à l'ombre d'un grand chêne ou dans un parc ou un jardin ensoleillé.




George Barbier, le dessinateur de mode et illustrateur de l'époque Art déco


George Barbier était un homme qui pouvait cumuler de multiples talents. Peintre, dessinateur de mode et illustrateur, il était aussi créateur de décors et de costumes pour le music-hall, le théâtre ou le cinéma. Il a illustré des catalogues publicitaires et de nombreux livres, notamment ceux de Baudelaire, Théophile Gautier, Pierre Louÿs, Alfred de Musset et Verlaine. Son chef-d’œuvre est l'Almanach des modes présentés passées et futures en cinq volumes, publié entre 1922 et 1925. Il avait cette capacité de tout réussir.
Ses illustrations et dessins de l'époque Art déco sont d'une grande finesse et d'une extrême élégance. Il avait un style précis et on lui doit par exemple les costumes de Rudolph Valentino dans le film Monsieur Beaucaire (1924). Les Années folles avaient leur homme de talent !


George Barbier (1882-1932), est un peintre, dessinateur de mode et illustrateur français.
Élève de Jean-Paul Laurens à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il va exposer au Salon des Humoristes de 1910 sous le nom d'Édouard William. L'année suivante, il exposera ses œuvres à la galerie Boutet de Monvel. De 1912 et jusqu'à sa mort, il figurera régulièrement au Salon des artistes décorateurs.
George Barbier travaillera pour des journaux satiriques ainsi pour des revues de mode. Dans ses illustrations on retrouve l'influence des vases grecs, mais aussi toute cette grâce que possédaient "les femmes Barbier". Il est une référence et un des illustrateurs les plus connus de la période Art déco.







samedi 28 juin 2014

Le square des Peupliers, Paris 13e, le Paris bucolique


Je vous ai parlé du square des Peupliers cet hiver, mais là avec les beaux jours j'avais envie d'y retourner pour y voir toutes les fleurs et la verdure. Cet endroit fut ma première découverte de ce Paris secret que je ne soupçonnais pas ! Un peu comme tout le monde j'avais tendance à marcher sur les grandes avenues, les rues animées, et à aller dans les grands parcs parisiens. Un jour je suis tombé tout-à-fait par hasard sur ce si beau et secret square des Peupliers. C'est là que mon intérêt pour le Paris insolite et peu connu a démarré !
Il est vrai que cet endroit vous donne envie de flâner, et vous avez surtout l'impression de ne plus être à Paris mais dans un village.


Le square des Peupliers est une voie du 13e arrondissement de Paris située à 2 pas de la Butte aux Cailles. La voie fut ouverte en 1926.
Composé de maisons de ville, le square des Peupliers est un endroit relativement hors du temps. Chaque maison possède son petit jardinet. Les habitants prennent grand soin de leurs jardinets. Fleurs, arbres, la verdure est abondante. Les maisons sont toutes différentes mais il est difficile de savoir laquelle est la plus belle ! Cette voie pavée de forme triangulaire est pleine de charme.








vendredi 27 juin 2014

Les créations Street Art de Natalia Rak


Un mur est triste et délabré, Natalia Rak a le don de le rendre très attrayant grâce à ses créations !
Cette artiste est capable de donner de la joie et de l'intérêt à un environnement plutôt banal. Elle réalise de superbes créations Street Art. Les couleurs sont vives et le sens du détail excellent.
Elle peint essentiellement des visages de femmes. Natalia peut aussi utiliser des éléments du décor pour ses créations. Il y a toujours une ambiance, parfois un certain mystère dans ses réalisations.


Née en 1986 en Pologne, Natalia Rak est passionnée de peinture depuis 10 ans. Elle est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Lodz.
Ses créations sont connues dans le monde entier. La jeune femme peint aussi sur des toiles et expose aux États-Unis, en Autriche, en Pologne, en Allemagne... Son talent lui permet de voyager et de montrer son travail. La lumière tient une place importante dans ses créations.
Sa création Street Art d'une petite fille rousse qui arrose un arbre à eu un succès considérable ! Il est vrai que sa dimension et son réalisme sont marquants.







jeudi 26 juin 2014

Gregory Colbert : il immortalise la complicité entre l'homme et les animaux sauvages


La première fois que j'ai vu les photos de Gregory Colbert, j'ai tout d'abord été ébloui par tant de beauté ! Ensuite, je me suis demandé si ses photos étaient réalisées sans trucages, ou si photoshop était passé par là. Et bien toutes ses photos sont totalement réelles, quant aux animaux, ils sont bien sauvages ! "Aucun de ces animaux n'est dressé, affirme le photographe. Lorsqu'on enlève les barrières artificielles, la nature collabore avec nous". Depuis 1992, Gregory Colbert photographie la complicité entre les hommes et les animaux sauvages.
Pour cela, Gregory Colbert voyage aux quatre coins du monde. Une danseuse indienne accompagnée d'un groupe d'éléphants dans un fleuve, des enfants jouant avec des guépards dans le désert de Namibie, un garçon qui dort dans les plis de l'oreille d'un éléphant en Birmanie, une femme qui danse dans un temple en Egypte sous les ailes d'un aigle royal... Ce sont autant de photos et de situations incroyables.


Gregory Colbert s'intéresse aux espèces qui peuplent notre planète depuis l'enfance. Né au Canada en 1960, il commence par réaliser des documentaires dans les années 80. Puis il décide de se consacrer à la nature et aux animaux. Avec Giuli Cordara, il a créé la "Bianimale Foundation", afin d'utiliser toutes les formes d'expressions artistiques pour sensibiliser le public à la protection des animaux et de leurs habitats naturels. Il s'intéresse rapidement aux relations entre l'homme et le monde animal. Léopards, guépards, éléphants, baleines, aigles royaux, il est fasciné par ces animaux et leurs rapports avec l'homme.
Colbert espère que ses photos vont inciter ceux qui les regardent à agir : "Ces animaux me font penser aux livres précieux de la grande bibliothèque d'Alexandrie. Trop d'espèces ont déjà disparu. Nous sommes assis à côté des derniers livres". Ses magnifiques photos occupent une grande place sur la scène de l'art.