vendredi 28 novembre 2014

Arkhip Kouïndji / Arkhip Kuinji, la pureté des lignes et des couleurs


Le plus souvent le nom de cet artiste ukrainien-russe est orthographié Arkhip Kouïndji, mais on peut aussi l'écrire des manières suivantes : Arkhip Kuinji, ou Arkhip Kuindzhi.
Ce peintre paysagiste peut être qualifié de peintre réaliste. Certaines de ses œuvres sont cependant assez proches de l'abstrait. Une chose est certaine, Arkhip Kouïndji aimait les lignes et les couleurs pures. Nombreux sont ses paysages représentés d'une manière simple, avec peu de mélanges des couleurs. L'artiste avait aussi le don de jouer avec la lumière.


Arkhip Kouïndji (1841-1910), aimait dessiner dès sa plus tendre enfance. Il va travailler comme retoucheur de photos chez un photographe de Taganrog, puis à Odessa et à Saint-Pétersbourg.
Un de ses tableaux est accepté en 1868 à une exposition de l'Académie, où il est admis comme étudiant libre. Il devient officiellement peintre en 1872.
Le peintre reçoit une médaille de bronze à l'exposition universelle de Londres, et participe aux expositions des peintres ambulants, dont il devient membre en 1877. C'est à partir des années 1880 qu'Arkhip Kouïndji rencontre le succès. Il sera professeur de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, et recevra de nombreux prix pour ses œuvres.







jeudi 27 novembre 2014

La rue Girardon, Paris 18e, se promener dans Montmartre


Montmartre et ses jolies rues remplies d'histoire. Les pavés, les immeubles anciens, les maisons, les petites places intimistes...
La rue Girardon fait partie de ces rues de la butte Montmartre qui ne déçoivent pas. Située dans le 18e arrondissement de Paris, la rue longe la place Marcel-Aymé, croise la place Dalida et se poursuit par un escalier jusqu'à la place Constantin-Pecqueur. Elle fait partie du Quartier des Grandes-Carrières.
Des personnages célèbres ont vécu dans cette rue : Jean Renoir va naître en 1894 dans un pavillon situé au numéro 13 de la rue. L'écrivain Louis-Ferdinand Céline va habiter au numéro 4, de 1941 à 1944.


La rue Girardon a changé plusieurs fois de nom : rue de la Croix du Buc, rue des Brouillards, avant de prendre en 1867 son nom actuel en hommage au sculpteur François Girardon.
François Girardon (1628-1715), est un sculpteur qui a beaucoup créé pour Louis XIV. On retrouve un bon nombre de ses statues au Parc de Versailles, notamment "Apollon servi par les nymphes".
Dans la rue Girardon, on se trouve plongé dans une ambiance du Montmartre d'autrefois.








mardi 25 novembre 2014

Livio de Marchi, ses sculptures réalistes en bois


Livio de Marchi est un sculpteur italien qui réalise des sculptures en bois d'un réalisme étonnant. Il aime transformer les objets qui l’entourent en sculptures réalistes !
Un blouson, un sac, des livres, des chaussures, du mobilier, l'artiste est capable de tout faire. Il a même réussi l'exploit de créer des voitures en bois à taille réelle. Il a ainsi sculpté une Ferrari, une Mercedes, une Fiat et bien d'autres. La renommée de Livio de Marchi est aujourd'hui mondiale. L'artiste vit et travaille à Venise. On peut ainsi le voir naviguer dans ses voitures en bois !
La qualité et la précision de ses œuvres sont assez incroyables.


Livio de Marchi est né à Venise. Il a commencé son apprentissage très jeune auprès d'un maître sculpteur vénitien, Vittorio Biasotto.
Livio a également suivi des cours de dessin et d'art à “l'Accademia di Belle Arti” de Venise. Il se révéla très vite capable de créer et travailler avec différents matériaux comme du bois, du marbre ou encore du bronze. Dès l'âge de 18 ans, Livio a ouvert son premier atelier-boutique pour y exposer ses œuvres. La plus grande satisfaction de cet artiste vénitien est avant tout de créer et de faire vivre les morceaux de bois.






lundi 24 novembre 2014

"Le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle, aller vers un bonheur authentique


Je suis tombé tout à fait par hasard sur une interview de Laurent Gounelle il y a peu, et j'ai trouvé cet auteur très intéressant. Ce spécialiste des sciences humaines dégage de la sympathie et de la simplicité. De plus, les thèmes qu'il aborde m'intéressent. J'ai donc acheté "Le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle.
J'ai lu ce livre avec bonheur. J'ai dévoré chaque page et d'ailleurs j'ai pris mon temps pour cette lecture. Chaque ligne, je trouve, a son importance. Nous sommes dans la psychologie et le développement personnel, d'une manière simple et accessible. Le plus de ce livre est aussi le fait que Laurent Gounelle n'est pas une espèce de gourou, un homme qui pense détenir le savoir universel.
Ce livre se lit très facilement et nous apporte des réponses aux interrogations que nous pouvons avoir.
 

Le sujet du livre est le suivant : "Et si tout commençait aujourd'hui ? Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle."
C'est ce qui va arriver à Jonathan, le héros du roman. Suite à cette rencontre, il va partir à la découverte de soi. La vision de sa vie, ses souhaits, tout va changer. Avec sa tante Margie, ils vont avoir des conversations remplies de sagesse et de conseils.

En même temps que le personnage, ce roman nous questionne sur nous-même, nos relations aux autres, sur nos envies. On peut positiver, apprendre à gérer le négatif.
J'ai par exemple beaucoup aimé cette phrase : "Il ne sert à rien de regretter des choix passés. La vie est ainsi, elle est jalonnée d'erreurs, et sans doute ces erreurs ont-elles leur raison d'être, sans doute nous apportent-elles quelque chose malgré tout. Accepter. L'acceptation est un art de vivre." 
J'ai également aimé que Laurent Gounelle souligne le fait que nous soyons connectés aux humains, mais aussi aux arbres, aux plantes, aux animaux. Nous formons un tout. Un livre addictif !

dimanche 23 novembre 2014

La petite Alsace, Paris 13e, l'Alsace en plein Paris


Quand on ouvre le large portail en bois, et que l'on découvre cet endroit, la surprise est totale ! Vous avez un ensemble de jolies petites maisons mitoyennes dotées de colombages et de toits pointus  exactement comme on peut en voir en Alsace. Les pavillons sont organisés autour d'une cour centrale rectangulaire d'environ 500 m². Le dépaysement est assuré.
C'est au numéro 10 de la Rue Daviel, dans le 13e arrondissement de Paris que vous pouvez découvrir ce lieu. Le portail est ouvert en journée donc on peut y accéder sans difficulté.


Ce lotissement fut construit en 1912 et réalisé par l’architecte Jean Walter. Il va dessiner 40 petites maisons à colombages dans le style alsacien.
Jean Walter obtiendra pour cette réalisation la médaille d'argent du Comité de patronage du Conseil Général de la Seine. On doit également à l'architecte les cités-jardins ouvrières à Montbelliard et Draveil. Il est aussi l’auteur de l’hôpital Beaujon à Clichy, le premier hôpital monobloc construit en France.









samedi 22 novembre 2014

Gatsby, le chat magnifique


Gatsby le magnifique. Et bien cette fois je ne vais pas vous parler du film, du livre, de Robert Redford ou de DiCaprio, mais d'un chat ! Un chat nommé Gatsby qui est au refuge où je suis bénévole.
Notre Gatsby porte bien son nom car il est vraiment très beau ce matou. Il est actuellement à la recherche d'une famille.
Le magnifique est né en 2011. Il possède un poil long de couleur blanc et roux. Très coquet, il adore se faire peigner... et photographier. Donc je ne me prive pas de le prendre en photo !


Gatsby est un chat calme, doux et très câlin. Il peut vivre en appartement et s'entend très bien avec ses congénères.
D'une grande douceur, il peut aussi convenir à une famille avec des enfants.
J'aime beaucoup ce beau matou qui est très attachant. D'accord, je l'avoue, il fait partie de mes chouchous du refuge ! Mais comment ne pas craquer devant Gatsby, qui est aussi magnifique que gentil ?
Si vous souhaitez adopter Gatsby, ou si vous avez une personne dans votre entourage souhaitant adopter un gentil chat, vous pouvez contacter l'association PFDUA. Le mail : pfdua91@gmail.com





vendredi 21 novembre 2014

Alexandre Semionov, le peintre des paysages urbains


Alexandre Semionov avait pour thème de prédilection les paysages urbains. Son coup de pinceau était précis et nous permettait de contempler les différentes villes que l'artiste russe représentait.
Les couleurs vives et l'excellent mélange des tons nous montrent des paysages dans lesquels il devait être agréable de déambuler. Les rues, les ponts et les quais de Léningrad vont beaucoup inspirer le peintre. Alexandre Semionov a d'ailleurs apporté une grande contribution à l'iconographie contemporaine de Léningrad.
En 1987, une exposition de ses œuvres a eu lieu dans les salles de l'Union des artistes de Léningrad. On retrouve ses œuvres dans les musées en Russie, dans des collections privées, mais aussi aux États-Unis, en Finlande, en France et au Japon.


Alexandre Semionov, de son nom complet Alexandre Mikhaïlovitch Semionov (1922-1984), est un peintre russe né à Torjok.
Il fut membre de l'Union des artistes de Leningrad, et l'une des figures de l’École de peinture de Léningrad. Semionov est diplômé de l’École d'Art Tavritcheskaïa à Léningrad.
L'artiste va beaucoup peindre la vie dans la banlieue pittoresque de Léningrad. Il va devenir l'un des plus grands peintres de Leningrad. Il a beaucoup peint à la brosse et au couteau.