vendredi 31 octobre 2014

John Ottis Adams, le peintre impressionniste américain


L’impressionnisme est un mouvement pictural français, mais beaucoup de peintres américains se sont intéressés à ce style. Ils venaient faire leurs études artistiques en Europe afin de parfaire le style impressionniste. Ces peintres américains ont pu produire de superbes œuvres. Peu connus en France, ils sont aux États-Unis de véritables stars.
John Ottis Adams, souvent nommé J. Ottis Adams, est encore aujourd'hui une référence pour de nombreux peintres. Ce peintre paysagiste savait jouer avec les couleurs et créer une atmosphère dans chacun de ses tableaux. Ses paysages inspirés de l'impressionnisme sont vraiment très beaux.


John Ottis Adams (1851-1927), est un peintre impressionniste américain. Il est né à Amity, dans l'Indiana, une petite ville au sud d'Indianapolis.
Il va étudier la peinture à l'école d'art de South Kensington à Londres et à l'Académie royale de Munich. Adams fait partie du groupe de peintres de l'Indiana nommé "Hoosier" avec William Forsyth et Théodore Steele. Après avoir passé sept ans à Munich, Adams revient à Muncie aux États-Unis et va ouvrir une école d'art. Avec son épouse Winifred Brady Adams, également peintre, il va participer à de nombreuses expositions. John Ottis Adams a été l'un des fondateurs de la Société des artistes occidentaux et a été impliqué dans la création de l'Herron Art Institute John à Indianapolis.








jeudi 30 octobre 2014

"Le roman de Jeanne" de Dominique Marny, le portrait d'une femme avant-gardiste des années 30


Je vous ai déjà parlé d'un livre de Dominique Marny que j'avais beaucoup aimé. Et bien en voici un autre ! J'aime beaucoup lire cette auteure. Ses thèmes, mais aussi son écriture sont toujours très agréables. Cette fois j'ai donc lu "Le roman de Jeanne". Un roman que j'ai lu d'un trait et avec bonheur. C'est un petit livre de 133 pages et qui est illustré de photos de l'époque années 30.
"Le roman de Jeanne", c'est l'histoire de Sophie qui hérite d'une magnifique demeure en baie de Somme de sa grand-mère, Jeanne. Sophie découvre les carnets et les albums photos de cette aïeule qu'elle n'a pas connue. Sophie va donc découvrir au fil des pages la vie follement romanesque et aventureuse de Jeanne, femme indépendante des années 30. On s'attache à Jeanne, cette femme libre et aventurière, grande voyageuse et grande amoureuse. Ce roman nous permet également de faire un bond dans les années 30.
Sophie reconstitue le puzzle de la vie de Jeanne. En parallèle de sa lecture, Sophie nous commente ses impressions. L'écriture est élégante, raffinée mais sans prétention. Les photos des années 1930 qui mettent en scène les personnages de cette histoire sont un vrai plus !


Dominique Marny sait captiver ses lecteurs. Elle fut élevée dans une famille aimant l'art, la littérature, l'aventure et les voyages.
Après avoir suivi les cours de l'École du Louvre, elle commence à écrire et à publier. Petite-nièce de Jean Cocteau, elle a commencé par raconter la vie des peintres impressionnistes avant de consacrer un essai à son grand-oncle. Chaque livre de cette auteure est bien documenté et son écriture nous emporte dès les premières lignes. Avec "Le roman de Jeanne", j'ai retrouvé l'imagination de l'auteure et ses personnages fouillés qui nous intéressent très vite. Ce livre est un vrai petit moment de détente, à lire confortablement installé.




mercredi 29 octobre 2014

La rue de l'Ermitage, Paris 20e, un Paris secret


Après vous avoir parlé de la Cité de l’Ermitage, je vous propose de faire une balade dans une rue qui se trouve juste à côté, la rue de l'Ermitage.
Cette rue fait partie du quartier de Ménilmontant. Comme beaucoup de rues de ce quartier, la rue de l'Ermitage réserve de jolies surprises ! Un peu de Street art ainsi qu'un côté ancien et atypique peuvent caractériser cette rue. Il faut aussi bien regarder de chaque côté de la rue car vous avez différentes petites allées qui conduisent à des entrées d'immeubles. Des allées privées au style champêtre.


Pour accéder à ce quartier, les stations de métro Ménilmontant et Jourdain sont les plus proches. Il vous faudra marcher un peu mais ces petites rues ne déçoivent pas.
La rue de l’Ermitage commence rue Olivier Métra et se termine rue de Ménilmontant. Le 20e arrondissement de Paris renferme de vrais trésors.






mardi 28 octobre 2014

Francis Picabia, sa période des transparences


Francis Picabia est souvent qualifié de peintre proche des mouvements Dada et surréaliste, mais pourtant il aura de nombreuses autres sources d'inspirations. Durant sa carrière l'artiste aura eu plusieurs styles. Parmi tous ces styles, il y a la période des transparences.
Lorsque Picabia va présenter à Paris, en octobre 1928 dans la galerie Théophile Briant, ses transparences, le critique de cinéma Gaston Ravel va en parler comme de "sur-impressionnisme".
C'est en 1927 que Francis Picabia peint ces images superposées. Les modèles sont inspirés de Botticelli, de statues antiques et portent des titres empruntés à la mythologie ou à la Bible.
Léonce Rosenberg, principal marchand des œuvres de Picabia avait parlé des transparences en ces termes : "les transparences sont l’association entre le visible et l’invisible. C’est cette notion du temps, ajoutée à celle de l’espace, qui constitue précisément la doctrine de votre art. Au-delà de l’instantanéité, vers l’infini, tel est votre idéal."


Francis Picabia, de son nom complet Francis-Marie Martinez de Picabia (1879-1953), est un peintre, graphiste et écrivain.
Il va étudier à l'École des arts décoratifs et fréquenter l'école du Louvre et l'académie Humbert. L'année 1897 marquera un tournant dans sa carrière. La découverte d'Alfred Sisley lui révèle l'impressionnisme. Il va peindre des centaines de toiles impressionnistes. Par la suite, Francis Picabia sera proche des mouvements Dada et surréaliste. Les transparences seront pour l'artiste une belle parenthèse. Un artiste qui souhaitera en permanence faire évoluer son art et qui s'intéressera à différents courants artistiques.






  

lundi 27 octobre 2014

Yale Joel, le photographe pionnier de la photo grand angle


Yale Joel fut souvent qualifié dans les années 1950 et 60 de "photographe de l'impossible." Il a toujours voulu repousser les limites de son art.
Il fera de nombreux essais photographiques mémorables. Il est le pionnier de la photo grand angle. Son travail en trois dimensions et infrarouge est également célèbre.
Le photographe Larry Burrows dira de Yale Joel : "Il a pris des mesures extraordinaires en utilisant un équipement et des configurations spécialement conçus pour produire de l'insolite. Sa photographie est imaginative avec une touche de fantaisie et d'humour." Durant toute sa vie, Yale Joel va partager ses connaissances pour aider les photographes amateurs à traiter de nombreux sujets et les situations photographiques complexes.


Yale Joel a débuté sa carrière de photographe professionnel quand il avait 19 ans. Il va servir en tant que photographe de combat durant la Seconde Guerre mondiale.
Par la suite il va travailler durant une très longue période pour le magazine "Life". Il aimait capturer une expression, un regard. Il voulait communiquer les émotions de ses modèles.
Il a également illustré et produit plusieurs livres pour enfants. Yale Joel est aussi connu en tant que conférencier et enseignant. Il fut professeur au Hunter College et à l'Université de New York.







dimanche 26 octobre 2014

La rue Saint-Vincent, Paris 18e, tout le charme de Montmartre


La rue Saint-Vincent est une rue du 18e arrondissement de Paris. Elle s'étend sur le site du Vieux Montmartre. Elle a été formée à partir d’un sentier déjà nommé en 1325, la sente du Jardin de l’Abbesse. Le nom Saint-Vincent a pour origine le prénom de M.Compoint, un ancien propriétaire. En 1825, elle sera appelée "chemin des Ruelles Saint-Vincent". Chemin de l'ancienne commune de Montmartre, elle est classée comme voie publique de Paris par le décret du 23 mai 1863. Cette rue est typique du quartier de Montmartre. D'un côté de la rue vous avez de superbes maisons, et de l'autre, vous avez la vigne de Montmartre. Le nom officiel de cette vigne plantée sur la Butte Montmartre est le Clos-Montmartre. Le vignoble pousse sur le flanc nord de la Butte Montmartre.
C'est une des premières rues que j'ai découverte à Montmartre. J'adore m'y balader.


Beaucoup d'artistes ont aimé peindre cette rue, en particulier Stanislas Lépine et Maurice Utrillo. Le chansonnier Aristide Bruant habita cette rue au temps de la Belle Epoque. Quant à l'écrivain et poète André Salmon il y vécut en 1907-1908. Dans la rue Saint-Vincent vous pourrez également voir le cabaret le Lapin Agile ! Racheté par Aristide Bruant en 1902, le cabaret fut le lieu de rendez-vous des écrivains, poètes et peintres montmartrois. Aujourd'hui le cabaret accueille de jeunes chanteurs qui font revivre les vieilles chansons françaises avant d'entonner leur répertoire. Une rue aussi belle que chargée d'histoire.