vendredi 29 décembre 2017

Les portraits d'animaux de l'artiste Hua Tunan


Lorsque j'ai découvert les superbes portraits d'animaux de l'artiste chinois Hua Tunan, j'ai eu de suite un coup de foudre pour ses œuvres ! 
Le peintre mélange deux styles, la peinture traditionnelle chinoise et le street art occidental. Cette combinaison se révèle excellente et ça donne surtout un très beau résultat.
Les animaux d'Hua Tunan sont très expressifs et représentés avec une grande finesse. Les yeux sont particulièrement vivants !
La palette de l'artiste est multicolore, le tout étant harmonieux.


Hua Tunan, de son vrai nom Cheng Yingjie, est né à Foshan, qui est une ville de la province du Guangdong, dans le Sud de la Chine.
L'artiste fait de superbes réalisations de street art. Il a créé une fresque dans les rues de Shanghai. Il réalise également des portraits animaliers.
Les paons, perroquets, ou félins prennent vie sous les pinceaux d'Hua Tunan.
Les portraits d'animaux d'Hua Tunan ont une esthétique aussi recherchée que détaillée.

Le site de l'artiste : huatunan.com




jeudi 28 décembre 2017

Jas, le matou qui a trouvé sa famille


Avec ses grands yeux verts, son pelage aux différentes couleurs, et sa bouille expressive, Jas fut un parfait modèle félin !
C'est au refuge où je suis bénévole que j'ai rencontré ce beau matou.
Jas aurait été retrouvé enfermé dans une cave. Très maigre à son arrivée au refuge, il s'est bien vite requinqué ! Ce matou gourmand a pu reprendre des forces et devenir un félin plein de charme et de grâce.


Jas a une tête qui me fait penser à celle d'un chat manga. J'ai beaucoup aimé le prendre en photo.
Très gentil, câlin et joueur, Jas n'est pas resté longtemps au refuge. Il a fait craquer des adoptants ! Une famille qui est devenue folle de lui.
Aux dernières nouvelles, le matou s'est parfaitement adapté à sa famille ainsi qu'à son environnement. Voilà un chat heureux.





mardi 26 décembre 2017

Ces maisons parisiennes d'un autre temps


Paris est une ville remplie de bonnes et belles surprises. Lors de mes balades dans les ruelles et impasses parisiennes, il n'est pas rare que je tombe sur de superbes maisons qui semblent être d'une autre époque.
Le temps semble s'être arrêté et ces maisons aux façades pleines de charme sont souvent accompagnées de jardins.
Ces maisons sont cachées dans le quartier de la Mouzaïa, à la Butte-aux-Cailles, autour du parc Montsouris, ou encore dans des rues du 20e arrondissement.
Il faut s'aventurer dans les petites voies pour les découvrir !


Ce sont de belles habitations qui font rêver. Les façades contiennent parfois de superbes moulures ou sculptures.
J'aime imaginer de quelle manière elles peuvent être meublées et il arrive d'ailleurs que par un coin de fenêtre sans rideau on puisse un peu découvrir les intérieurs.
Ces maisons parisiennes sont toujours de belles découvertes.







jeudi 21 décembre 2017

"Warhol", de Michel Nuridsany. La biographie d'un artiste mythique


Andy Warhol est l'un des artistes les plus célèbres dans le monde entier. Il est l'un des principaux représentants du pop art, mais aussi un homme qui toute sa vie, a joué avec les médias.
Cet artiste américain est extrêmement difficile à cerner, et c'est la raison pour laquelle j'ai voulu lire "Warhol", de Michel Nuridsany.
Avec ce livre j'ai découvert un artiste, mais aussi un homme qui a façonné sa vie autant que son art. Cette biographie est passionnante, et elle éclaire sur le parcours et la vie d'un artiste aujourd'hui mythique.


Le résumé :
Sa célébrité ? Une décision. Elle lui a permis d'agir toujours comme il l'entendait, dans un scandale à peu près permanent, guetté par les médias qu'il manipulait avec un savoir-faire confondant. Cool.
La Factory des années 1960 où se fabriquaient sa peinture, puis ses films, fut à la fois son Hollywood privé, son usine à rêves et un creuset où se mélangeaient les gens du monde et les voyous, les artistes et les prostitués de tous bords.
La drogue y circulait librement et le sexe aussi. Là, tout pouvait arriver et arrivait. La révolution des mœurs était d'avant-garde, comme le reste.
Warhol a été peintre, sculpteur, photographe, cinéaste, romancier, dramaturge, directeur de magazine, producteur d'un groupe rock, homme de télévision, acteur et enfin mannequin.
Il a figuré, avec éclat, au centre de tout ce qui s'est expérimenté de plus inventif et de plus radical au début des années 1960, au temps du pop art et du cinéma underground, mais aussi dans les années 1970 et 1980, quand on commença à se penser " postmoderne " et que " l'appropriation " allait de soi.
Il fut génial à la grande époque des Boîtes de soupe Campbell's, des Marilyn et des Chaises électriques, on le sait, mais non moins génial quelques mois avant sa mort quand il peint ses Camouflages.
Qu'on ne s'y trompe pas : sous les bons mots colportés partout et répétés à satiété (" Je voudrais être une machine ", " À l'avenir tout le monde sera célèbre pendant 15 minutes ").
Sous le masque de faux albinos à la perruque platine et à la veste de cuir noir, immédiatement reconnaissable, sous la désinvolture étudiée, c'est un artiste extraordinairement exigeant qui apparaît ici.
Ce que propose cette biographie chaleureuse et amusée, écrite par Michel Nuridsany comme en connivence avec Warhol, c'est une vision qui va au nerf de ce que fut cet immense artiste, emblématique du XXe siècle, de plus en plus revendiqué par les jeunes créateurs d'aujourd'hui comme un modèle. Comme une ouverture.


Mon avis :
Michel Nuridsany est allé à la rencontre de dizaines de personnes qui ont bien connu Warhol. Chacun livre ses souvenirs et impressions.
J'ai été passionné par les jeunes années d'Andy, ses rapports difficiles avec sa famille, les autres enfants. Seule sa mère comprenait ce petit garçon si timide et introverti.
C'est une enfance et une adolescence triste et solitaire, même si par la suite, Andy Warhol sera toujours très entouré mais au fond seul avec ses tourments et doutes.
J'ai surtout été étonné par la construction de son personnage. Cet homme a calculé sa vie dans les moindres détails. Son look, sa manière de parler, de s'habiller, ses déclarations, ses amis... Il ne laissait rien au hasard.
Andy Warhol avait pour habitude de déclarer à tout va des "cool", "super", d'une manière nonchalante, alors qu'il pensait souvent l'inverse.
Avec "Warhol", de Michel Nuridsany, on entre également dans la production artistique d'Andy Warhol et c'est hyper intéressant.
C'est une excellente biographie, même s'il y a encore quelques zones d'ombre sur Warhol, mais c'est normal, car toute sa vie le peintre a brouillé les pistes, au point d'être pour toujours une énigme !

mardi 19 décembre 2017

Le passage Charles Albert, Paris 18e. Comme un air de village


Le passage Charles Albert est un coin de campagne à Paris dans lequel il est très agréable de flâner. On est presque dans une autre époque.
Situé dans le 18e arrondissement de Paris, dans le quartier des Grandes Carrières, ce beau passage est assez proche de la station de métro Porte de Saint-Ouen.
Cette allée publique est entourée de maisons qui datent pour beaucoup de la seconde moitié du XIXème siècle. Des maisons charmantes et qui possèdent des jardins !
Ces habitations aux façades en pierres meulières ou en briques sont à voir.


Le passage Charles Albert fut ouvert en 1857 entre la rue Leibniz et la rue Jules-Cloquet.
Ce lieu parisien porte le nom de Charles-Albert Frossard (1840-1901), qui sera inspecteur général des Ponts et Chaussées, mais aussi directeur des travaux hydrauliques et des bâtiments civils du port militaire de Cherbourg.
Les riverains apportent beaucoup de soin à leurs jardins et maisons, et la végétation est présente et entretenue tout au long de l'année.





dimanche 17 décembre 2017

"Fantastic", la série sud-coréenne à découvrir


Il y avait un petit moment que j'avais vu que la série sud-coréenne "Fantastic" était proposée sur Netflix. Je me suis enfin décidé à la voir !
J'étais un peu mitigé sur cette série car elle aborde un sujet lourd. En effet, l'héroïne est atteinte d'un cancer très avancé. Les séries mélodramatiques ne m'emballent pas plus que ça.
Et bien dès le premier épisode, j'ai eu une bonne surprise car si la maladie est traitée, la série ne tombe jamais dans le pathos. Il y a au contraire des situations comiques !
Chaque épisode nous rappelle qu'il faut profiter de l'instant présent et qu'il faut croquer la vie à pleines dents.
"Fantastic" a également la chance d'avoir des personnages attachants qui sont interprétés par de bons acteurs.


Le synopsis de la série : Ryu Sung-Hae (Joo Sang-Wook) est un acteur fier, arrogant, et très imbu de sa personne. Il se prend pour le centre du monde.
Choisi pour interpréter le rôle principal dans une nouvelle série, il va être confronté à son exigeante et sérieuse scénariste, Lee So-Hye (Kim Hyun-Joo).
Tous les deux ont un passé en commun et leurs caractères opposés vont créer de nombreux conflits.
Lee So-Hye commence à ressentir des signes de fatigue et à avoir des malaises. Elle consulte un médecin, qui est aussi un ami, et qui va lui apprendre une nouvelle qui va bouleverser sa vie.


"Fantastic" est une série à la fois grave et légère. Les moments poignants sont toujours suivis par des scènes drôles qui permettent de dédramatiser.
La série sud-coréenne fait la part belle aux deux héros, mais il est à noter que les personnages secondaires ont une vraie importance, et que j'ai été dans certains épisodes plus passionné par leurs histoires.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Baek Sul, femme prisonnière de son mariage et de son odieuse belle-famille, et qui va peu à peu s'affranchir et devenir une femme forte.
Nos deux héros, Ryu Sung-Hae et Lee So-Hye sont attachants et au fil des épisodes leur relation va avoir une belle évolution. La relation de Lee So-Hye avec son médecin est également très intéressante et émouvante.

L'amitié est aussi un des thèmes important de la série et ça fait plaisir de voir ces personnages se serrer les coudes !  
Avec "Fantastic", on passe un bon moment et tous les personnages vont avoir leurs lots d'épreuves et de réussites qui vont leur permettre d'avoir une grande évolution.
La série se veut optimiste et positive. Je ne regrette pas de m'être laissé tenter par "Fantastic" !

jeudi 14 décembre 2017

Mac, le chat câlin qui a trouvé sa famille


C'est au refuge où je suis bénévole que j'ai fait la connaissance de Mac.
Le matou d'un an fut trappé car il était à la rue depuis un certain temps. Dès son arrivée au refuge, nous avons compris qu'il n'allait pas y rester longtemps et qu'une adoption allait vite avoir lieu !
Mac est hyper câlin, gentil, doux, se laissant prendre dans les bras et sur les genoux, et sociable avec ses congénères. Un chat plein de qualités.
Il n'est pas du tout craintif et il recherche la compagnie des hommes.


Nos pronostics de bénévoles sont tombés juste, car le beau Mac ne sera resté que 3 jours au refuge ! Il a fait craquer une famille.
Il faut avouer qu'il savait se vendre, se frottant contre les jambes des visiteurs, ronronnant à tout va et faisant les yeux doux.
Il n'a pas été difficile de le prendre en photo car il était très à l'aise face à mon objectif. J'avais même l'impression qu'il était ravi de poser, car comme ça je m'occupais de lui !




mercredi 13 décembre 2017

Une promenade à Saint-Germain-des-Prés, Paris 6e


C'est l'un des quartiers les plus anciens et mythiques de Paris. Saint-Germain-des-Prés a attiré, et attire encore, beaucoup d'artistes.
Situé dans le 6e arrondissement de Paris, ce quartier d'une superficie de 28 hectares est desservi par les stations de métro : Saint-Germain-des-Prés, Saint-Sulpice, Odéon, et Mabillon.
Depuis le XVIIe siècle, Saint-Germain-des-Prés exerce un vrai pouvoir d'attraction sur les peintres, les écrivains, les sculpteurs... Ces artistes aiment l'ambiance de ce quartier à l'allure d'un village.
Les superbes hôtels particuliers, les cours intérieures où le temps semble ne pas avoir de prise, les petites rues pavées, les jolies places, font de Saint-Germain-des-Prés un lieu très agréable pour une balade. 


C'est à l'époque médiévale qu'une petite agglomération s'est formée autour de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. On retrouve des vestiges de cette époque dans l'architecture des certains immeubles. Mais c'est après la Seconde Guerre mondiale que ce quartier va devenir un haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne.
Marguerite Duras, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Jean-Luc Godard, Jacques Prévert, Alberto Giacometti, et François Truffaut se retrouvaient dans les cafés de Saint-Germain et refaisaient le monde.
Les livres et les tableaux qui vont naître à Saint-Germain-des-Prés ne se comptent plus !






lundi 11 décembre 2017

Les clichés poétiques du photographe sud-coréen Kim Jung Man


J'ai découvert les clichés du photographe sud-coréen Kim Jung Man lors d'un reportage, et j'ai eu un véritable coup de cœur pour son art.
Je vous fais partager cette sublime découverte ! C'est lors d'un reportage sur Arte sur la Corée du Sud que j'ai pu voir un entretien avec ce talentueux photographe.
Ce reportage s'appelle : "La Corée du Sud, le pays aux multiples miracles. Séoul, c’est tout un roman". Il est visible en replay et je vous le conseille car il permet de rencontrer différents artistes coréens.

Le photographe Kim Jung Man est l’un des artistes coréens les plus connus dans le monde. Ces photos sont poétiques, remplies de finesse et d'une tradition picturale asiatique.
Kim Jung Man a étudié la peinture à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Nice de 1974 à 1977, et cela se ressent dans ses photos qui se regardent comme des tableaux.


Kim Jung Man est né en 1954 à Cheorwon, en Corée. Adolescent, il va quitter son pays natal pour les campagnes du Burkina Faso en Afrique, où son père travaille comme médecin.
Après avoir étudié la peinture en France, à Nice, il se découvre une passion pour la photographie.
En 1977, Kim Jung Man remporte le prix du jeune photographe aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles. C'est à cette même période qu'il retourne en Corée afin de renouer avec ses origines.
Après avoir travaillé comme photographe de mode, il décide de se consacrer aux paysages de campagne de la Corée. Ses photos sont envoutantes.